Vous êtes-vous déjà demandé comment les supercars et hypercars pouvaient sans cesse repousser les limites de la performance automobile ?
Mate Rimac, le PDG du constructeur français dévoile enfin la recette magique qui fera de la Bugatti Tourbillon (et de son moteur V16 Hybride) l’hypercar la plus emblématique de la décennie.
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Le groupe motopropulseur hybride de Bugatti
La Bugatti Tourbillon, c’est une fusion inédite entre la puissance brute d’un moteur V16 atmosphérique de 8,3 litres et la technologie électrique dernier cri. L’objectif ici n’est pas de remplacer l’essence par l’électricité, mais d’amplifier les sensations, comme l’avaient parfaitement réussi Ferrari avec le V12 Hybride de la La Ferrari. Mais avec un V16 parce qu’on parle de Bugatti. Cette hybridation permet de libérer instantanément une puissance phénoménale, bien supérieure à ce qu’un moteur thermique seul pourrait offrir.
Un moteur jamais vu nul par ailleurs
Au cœur de la Tourbillon se trouve un moteur électrique arrière de 250 kW, capable d’atteindre 24 000 tr/min. Combiné avec un moteur V16 de 1 000 chevaux et une boîte de vitesses à huit rapports, le groupe motopropulseur délivre une puissance totale de 1 800 chevaux. Cette configuration permet à la Tourbillon d’offrir des accélérations fulgurantes tout en garantissant un fonctionnement ultra-fluide, peut-être même plus qu’une Peugeot 308…
Légèreté et innovation : l’art de réduire le poids
Malgré son moteur V16 plus long et l’ajout de plusieurs moteurs électriques, la Tourbillon parvient à être plus légère que ses prédécesseurs Chiron et Veyron. Comment c’est possible ? L’utilisation de composants innovants, comme des suspensions imprimées en 3D par exemple. Ces éléments sont non seulement plus légers (jusqu’à 45 %), mais offrent également une rigidité accrue, contribuant ainsi à une performance optimale sur la route.
L’optimisation de l’encombrement de la voiture est également une réussite. Bugatti a réussi à conserver la silhouette élancée et basse tout en intégrant des éléments comme le colossal moteur V16, deux moteurs électriques avant et un pack batterie haute performance. Ce souci du détail permet d’augmenter l’espace de rangement tout en gardant l’ADN de la marque : une voiture rapide et dynamique sans compromis.
Une batterie directement intégrée et performante
La batterie de la Bugatti Tourbillon mérite qu’on s’y attarde. Installée directement dans la structure du châssis, elle permet à la fois de garantir une répartition optimale des masses, mais aussi de renforcer la rigidité du véhicule, ce qui est idéal pour une voiture à vocation sportive. Côté capacité : 25 kWh, ce qui lui offre une autonomie électrique de plus de 60 kilomètres. Mais qui veut conduire une voiture à moteur V16 en mode full électrique ?
Autre point important : la gestion de la chaleur. Bugatti a installé un système de refroidissement par huile directement intégré à la batterie. Résultat ? Les performances restent constantes, même après des heures d’utilisation intensive. Cette batterie, composée de plus de 1 500 cellules, produit une tension de 800 volts. À titre de comparaison, les voitures 100% électriques les plus performantes et innovantes reposent actuellement sur des structures 1000 volts.
Un design épuré et fidèle à l’ADN Bugatti
Bien qu’elle intègre une technologie hybride complexe, la silhouette de la Tourbillon reste fidèle à l’esprit de Bugatti : une voiture basse, élancée et raffinée. Chaque détail, de la carrosserie aux éléments techniques, a été pensé pour optimiser la performance tout en conservant l’aspect emblématique des hypersportives de la marque.
Cet article explore…
- La fusion entre un moteur V16 atmosphérique et une technologie hybride avancée.
- Les innovations apportées pour alléger et optimiser la performance du véhicule.
- La gestion de l’autonomie et de la chaleur grâce à une batterie intégrée à la structure.
- Le design de la Bugatti Tourbillon, fidèle à l’ADN de la marque malgré l’électrification.
Source & images : Bugatti
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