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Pas de pot d’échappement ni de moteur à essence, mais la première Ferrari électrique aura quelque chose de très important pour la marque

Ferrari affirme que sa première voiture électrique conservera l'essence et l'esprit de la marque, sans pour autant annoncer la fin des modèles à essence et hybrides.

L’une des caractéristiques les plus emblématiques et les plus importantes de toute Ferrari est sa sonorité. Avec l’arrivée de la première voiture électrique de la marque au cavallino, on pourrait penser que ce son va disparaître, mais Ferrari vient d’assurer que sa première supercar électrique conservera l’essence de la marque et aura un son « authentique ».

Ce n’est pas nous qui le disons, mais Emanuele Carando, responsable du marketing produit chez Ferrari, qui s’est adressé à la presse australienne. Selon Emanuele Carando, l’un des plus grands défis pour Ferrari est de conserver le son caractéristique de ses voitures dans le nouveau modèle électrique. M. Carando a déclaré que la toute première Ferrari électrique aura son propre son et sera « authentique », laissant entendre que le son ne sera pas simplement une simulation du bruit d’un moteur à essence.

De l’Abarth 500 à la Dodge Charger électrique en passant par la Hyundai Ioniq 5 N, d’autres constructeurs ont ajouté de faux bruits de moteur à leurs voitures électriques pour créer des sensations supplémentaires. Après tout, l’expérience sensorielle auditive est un atout important dans la conduite purement passionnelle. Cependant, Ferrari affirme qu’elle offrira « une véritable expérience auditive », peu importe ce que cela signifie exactement. « Vous devrez attendre encore un peu, mais je peux vous dire que la nouvelle Ferrari électrique sera une vraie Ferrari », a expliqué M. Carando.

Ferrari 296 GTS et Assetto Fiorano
La 296 GTB/GTS est une voiture hybride et l’un des modèles les plus vendus de Ferrari.

Une vraie Ferrari

Maranello a expliqué à maintes reprises que sa première voiture électrique sera une « vraie Ferrari » et que, comme toutes ses autres voitures, elle ne se concentrera pas sur les performances en ligne droite. La marque italienne n’est pas intéressée par le fait d’être la plus rapide en ligne droite ou la plus puissante au monde. Cette bataille est peut-être laissée à Rimac, Lucid ou Tesla. “Après avoir fait cela [accélérer de 0 à 100 km/h] plusieurs fois, on se fatigue. Nous voulons une voiture rapide, agile et agréable à conduire”, a expliqué M. Carando.

La philosophie de Ferrari est différente et elle veut se concentrer sur une expérience de conduite excitante et amusante, au-delà des chiffres d’accélération purs. « Nous n’avons jamais considéré la vitesse comme une raison essentielle de vendre nos voitures », a déclaré M. Carando. Les gens de Maranello se concentreront sur le rapport poids/puissance et sur la combinaison de tous les facteurs (puissance, freinage, son, etc.) pour créer une expérience de conduite unique.

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Dévoilée d’ici la fin de l’année 2025

La toute première Ferrari électrique est plus proche qu’il n’y paraît, sa présentation étant prévue pour la fin de l’année 2025. C’est donc dans un peu plus d’un an. Sauf surprise, la première Cavallino alimentée par batterie arrivera avant les voitures électriques de Lamborghini et d’Aston Martin.
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L’arrivée de ce modèle ne signifiera pas la fin des modèles à essence, mais il proposera cette nouvelle technologie car « nous pensons qu’il y a une opportunité d’offrir de nouvelles sensations de conduite ». La marque prévoit qu’environ 5 % de ses ventes en 2026 seront des véhicules électriques, avec une croissance prévue à 40 % d’ici 2030. Cependant, Ferrari continuera à proposer des modèles à essence, 40 % de ses ventes en 2030 provenant de véhicules hybrides rechargeables et les 20 % restants de moteurs à essence uniquement.

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