Selon une étude récente de l’indice Ganvam-DAT, les véhicules hybrides non rechargeables (HEV) conservent en moyenne 70,8 % de leur valeur trois ans après leur première immatriculation, avec un prix moyen de 21 555 euros. Ce taux de rétention dépasse celui des véhicules à essence (67 %) et diesel (65 %), positionnant les hybrides comme les modèles les moins sujets à la dépréciation sur le marché de l’occasion.
Comparatif : qui perd le plus, qui conserve le mieux ?
L’étude Ganvam-DAT analyse les différents types de motorisations sur la base de véhicules âgés de trois ans et ayant roulé entre 60 000 et 90 000 km. Voici les résultats :
- Hybrides non rechargeables (HEV) : 70,8 % de valeur conservée
- Essence : 67 %
- Diesel : 65 %
- Hybrides rechargeables (PHEV) : 61 %
- 100 % électriques : 50 %
Les véhicules 100 % électriques affichent donc la plus forte dépréciation, principalement en raison de l’évolution rapide des technologies, de la baisse des aides et de l’inquiétude persistante autour de la durée de vie des batteries.
À l’inverse, les HEV — en particulier les modèles japonais comme ceux de Toyota ou Lexus — offrent une solution mature, éprouvée et bien acceptée sur le marché, ce qui leur permet de maintenir une valeur de revente solide.

Pourquoi les hybrides tiennent aussi bien la cote ?
Plusieurs facteurs expliquent cette forte résistance à la décote :
- Fiabilité mécanique : Les hybrides, souvent moins sollicités mécaniquement grâce à l’assistance électrique, sont réputés pour leur longévité.
- Faibles coûts d’entretien : En général, les moteurs HEV nécessitent moins d’interventions lourdes que les diesels, et n’ont pas les contraintes spécifiques aux véhicules électriques (pas de recharge, pas de perte d’autonomie).
- Consommation contenue : Les hybrides consomment peu en ville, leur terrain favori, ce qui séduit une large clientèle urbaine et périurbaine.
- Demande soutenue : Au premier trimestre 2025, les HEV représentaient 37 % du marché des voitures neuves dans plusieurs pays européens, ce qui alimente logiquement la demande en occasion.
- ZFE et fiscalité : Les vignettes Crit’Air favorables (Crit’Air 1), l’accès aux zones à faibles émissions et une fiscalité modérée rendent ces modèles plus pérennes en usage quotidien.
Ce cumul d’avantages fait des hybrides une valeur refuge à l’achat, aussi bien pour les particuliers que pour les gestionnaires de flottes.
Une bonne affaire pour l’acheteur comme pour le revendeur
Pour les consommateurs, le message est clair : acheter un hybride non rechargeable n’est pas seulement un choix écologique ou rationnel, c’est aussi un investissement plus sûr à moyen terme. Le coût de détention réel (différence entre prix d’achat et prix de revente) est plus faible que pour d’autres motorisations.
Du côté des professionnels de l’automobile, cette forte valeur résiduelle permet de garantir des reprises plus avantageuses et une rotation rapide des stocks, deux éléments décisifs dans un marché de plus en plus compétitif.
En somme, les hybrides HEV ne sont plus une solution de transition : ils deviennent une référence de stabilité dans un paysage automobile en mutation.
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